Chers diplômés, chers étudiants actuels et futurs,

Entre autres bouleversements, l’année 2020 a aussi rendu beaucoup moins directe et beaucoup moins spontanée la communication entre vous et nous. C’est pourquoi nous nous adressons aujourd’hui à vous par le biais de notre première newsletter destinée aux étudiants et diplômés.

Son thème est tout trouvé : le retour sur le passage au « tout à distance », la mise en place de l’enseignement hybride et puis, bien sûr, vœux et projets pour la nouvelle année.

Mais revenons tout d’abord à mars 2020… Fin février encore, tout se déroulait comme habituellement et personne n’évoquait sérieusement l’idée qu’un énième et lointain virus puisse bouleverser notre quotidien du jour au lendemain.

A l’IDEC, les candidats au brevet fédéral venaient de terminer les travaux dirigés d’intégration qui couronnent leur cursus et, tout comme les candidats ICT-Manager, s’attelaient aux examens blancs en prévision des examens fédéraux du mois de mai. Nous étions alors à des années-lumière d’imaginer que ces examens n’auraient pas lieu !

A Genève le lundi 9 mars, nous lancions un pilote d’amélioration en collaboration avec les étudiants et avions planifié l’apéritif anniversaire des diplômés pour le lundi 15 mars. A part les habituels catastrophistes, personne ne semblait particulièrement inquiet de la situation sanitaire en Suisse.

Et puis, le vendredi 13 (!) la Confédération annonçait le confinement : télétravail, fermeture des commerces jugés non essentiels et… enseignement à distance pour toutes les écoles.

Grâce à ses 12 ans d’expérience de l’e-learning, la transition a été beaucoup plus facile pour l’IDEC que pour de nombreuses autres écoles.

Nous avons pu nous appuyer sur notre plateforme e-learning pour élargir immédiatement la diffusion des contenus numériques, multiplier les forums de discussion
et contacter les différents groupes de formation.

Cependant, les étudiants en e-learning n’ayant jamais vraiment utilisé les outils de visioconférence proposés dans le cadre de certains modules-pilotes, nous n’avions pas généralisé cette pratique et tout restait à faire…

Durant les deux premières semaines, chaque formateur a ainsi assuré ses cours à l’aide de notre extranet et de l’outil de visioconférence de son choix tandis que nous souscrivions des abonnements et testions les plateformes qui seraient utilisées ensuite.

Dès le 1er avril, nous organisions des formations sur ces plateformes et les cours y étaient transposés pour les formateurs qui le souhaitaient.

En quelques semaines, c’est plusieurs centaines d’heures qui ont été consacrées à cette transposition selon les bonnes pratiques du métier : installer, configurer, tester, valider, documenter, former et informer… sans oublier de programmer les 130 cours planifiés entre avril et juin !

Le passage à l’enseignement hybride

Par le biais d’un sondage effectué dès juin 2020, les étudiants exprimaient des attentes très différentes par rapport à la reprise de l’enseignement présentiel : certains n’attendaient que cela et ne souhaitaient plus suivre de cours à distance tandis que d’autres ne voulaient plus assister à des cours en salle. Pour l’IDEC, le seul moyen de répondre à toutes ces attentes consistait à équiper les salles de cours avec des dispositifs audio et vidéo : le fameux mode hybride, dont tout le monde parlait (et depuis bien longtemps !) mais que quasiment aucune école n’avait réellement expérimenté.

Difficulté supplémentaire, la plupart de nos salles n’étant pas assez vastes pour assurer la distanciation sociale, nous devions louer des salles plus grandes, afin d’offrir aux participants le confort de travailler sans devoir se masquer : il fallait donc que le matériel audio et vidéo puisse être installé par chaque formateur et ramené à l’IDEC après le cours. Pour se prémunir des problèmes de bande passante dans des locaux tiers et de compatibilité entre les laptops des formateurs et nos équipements, nous avons dû également investir dans du matériel et des abonnements supplémentaires.

Là encore, nous avons passé de nombreuses heures à tester et documenter, à former et informer, moyennant quoi le mode hybride a globalement donné pleine satisfaction durant les quelques semaines où nous avons été autorisés à le pratiquer.